Le Chemin A20

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Après une longue journée de cours, 9 heures pour être précis le jeune homme du nom de Thomas sortait du bâtiment A de son collège et il se rendit compte qu'il n'y avait pas de salle A20 mais une salle A19 et une salle A21, ce qui l'intriguait. Après avoir bien vérifié il remarque une bouche d'aération contre un mur au niveau de ses genoux, bizarrement la plaque était assez grande pour faire passer un être humain à l'intérieur.

Ne voulant pas s'y risquer seul il préféra allé chercher son camarade de classe Gabriel G. Après lui avoir expliqué la situation ils s'approchèrent de la grille et ressentirent un souffle de vent à l'intérieur et un grincement de porte, Thomas regarda Gabriel avec un air abasourdi.
Le jeune homme saisi les barreaux de la grille et tira de toute ses force ce qui le fit reculer avec la grille en main et s'écroula de tout son corps sur le mur derrière lui.
Thomas se releva en soupirant puis jeta son sac à l'intérieur de la grille et avança en faisant signe à Gabriel de le suivre.

Avant de continuer son chemin il remit la grille contre l'entrée pour que rien ne paraisse suspect.
Après 2 bonnes minutes de rampement le jeune homme arriva dans une salle étrange et vide avec une porte au loin dont il s'empressa d'allé voir.
Juste avant de saisir la poignée une voix se fit entendre : Est-tu sûr de vouloir faire ce que tu entreprend ?
Thomas hésita un instant puis attrapa la poignée et ouvrit la porte sans se soucier du reste...

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Il est vrai que c'était bizarre que la salle A20 n'existait pas mais de là à penser qu'elle serait caché, il y avait tout un monde.
Gabriel pensa d'abord que le A correspondait au bâtiment, le 2 à l'étage et le 0 à la salle, se serait donc normal qu'il n'y est pas de salle 0. Mais l'existance de la salle A10 prouvait le contraire.
C'est donc comme cela que Gabriel s'était retrouver à la suite de Thomas dans une bouche d'aération. Après une longue éscapade à la lueur du téléphone de Gabriel, ils arrivèrent devant une porte.

Est-tu sûr de vouloir faire ce que tu entreprend ?

Gabriel voulut en parler avec Thomas mais c'était trop tard. Le jeune homme avait ouvert la porte. De l'autre côté il n'y avait rien, juste du vide, juste un ciel de couleur orange et...
...Et une tornade noire qui s'approchait, Les deux garçons commencèrent à sentir du vent sur leurs visages. Soudain la bourrasque se fit de plus en plus forte et alla jusqu'à emporter Gabriel.
Celui-ci s'accrocha à la poignée de la porte, mais la tornade arracha la poignée et Gabriel avec, une longue descente se fit sentir.
Gabriel ouvrit les yeux, il était couché à terre dans une forêts aux arbres géants. Le jeune garçon avait affreusement mal à la tête et n'avait plus aucune notion du temps, combien de temps était-il tombé, combien de temps était il resté inerte sur le sol, dix minutes, une heure, deux jours ? Gabriel ne le savait pas.
Il regarda autour de lui et n'aperçut pas son camarade. Peut être avait-il était projeté plus loin ? Il essaya de l'appeler :

"Thomas, Thomas"

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Thomas se réveilla après avoir dormit bien longtemps selon lui. Il se leva et sa tête émit intérieurement un sifflement, comme lors d'une migraine mais ce fût vite passé après quelques mètres de marche en cherchant son ami qui ne devait pas être très loin. Après 15 bonnes minutes de recherches Thomas remarqua une silhouette au loin qui se cachait et regardait derrière un arbre. Il s'approcha discrètement puis sortit un : Bonjour.

La silhouette se retourna violemment en essayant de cogner le jeune homme qui bloqua son bras et lui dit de se calmer et qu'il ne lui voulait pas de mal. Thomas demanda à cette personne ce qu'il faisait ici, il avait l'air d'avoir à peut près son âge.

Je suis ici je pense de la même manière que toi, j'étais en train de chercher la salle A20 et j'ai trouvé ce tunnel d'aération et comme un imbécile j'ai ouvert cette porte et cette tornade m'a emporté dans cette forêt... Si tu cherche un moyen de sortir d'ici j'ai remarqué une ville au Nord non loin de là, vas-y faire un tour moi j'ai beaucoup trop peur pour ça... Ha ! Au faite j'ai vu une personne qui doit être avec toi par là-bas il avait l'air de te chercher. Bonne chance.

Thomas remercia la personne et se mit en direction de l'endroit où devrait se trouver Gabriel. Puis ensuite il avait l’ambition d'aller visiter la ville.

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Gabriel se leva. Les arbres qui l'entouraient étaient vraiment impressionnants et ... angoissants.
Il marcha tout en scrutant l'horizon pour apercevoir son ami. Soudain un craquement de feuilles se fit entendre, Gabriel se retourna et il lui sembla apercevoir une silhouette.
Il avança vers elle mais elle disparu et réapparut derrière lui. Gabriel se retourna encore une fois, la silhouette était en fait un garçon.
Il semblait avoir son âge et sa peau et ses cheveux étaient très blancs, à la manière d'un albinos.
Sans que Gabriel puisse dire quelque chose le jeune garçon disparu une nouvelle fois pour réapparaître derrière lui.
Lassé de ce petit jeu Gabriel ne se retourna pas :

"Qui es-tu ? Et que me veux tu ?" lanca-t-il sur un ton agacé.
Il crut rêver quand il entendit un ricanement. Énervé il se retourna donc.
Et voilà que le jeune homme disparu, mais pour de bon cette fois, ce qui ne déplut pas Gabriel.

Il marcha quelques mètres et aperçu... Thomas, oui c'était bien lui.
Il courut le rejoindre. Il apprit donc que lui aussi avait croiser quelqu'un et qu'il était à la recherche d'une ville.

Après dix minutes de marche ils aperçurent une ville blanche au loin. Quand ils arrivèrent près des portes de la ville...
Il n'y avait personne nul part et de plus ce n'était pas une vrai ville mais... Une ville en papier !

"Je crois qu'on s'est fait avoir."

Thomas n'en crut cru pas ses yeux d'ailleurs il se les frotta 2 fois pour être bien sûr de ce qu'il voyait. Après quelques secondes de réflexions le jeune homme s'approcha de la porte gigantesque de la ville et mit sa main sur la poignée.

STOP ! Haut les mains !!!
Thomas leva les mains et remarqua deux tours anodines avec 2 gardes dans chacune d'elle pointant leur fusils mitrailleurs sur les deux garçons.
Heu...Baissez vos armes s'il vous plaît nous ne voulons pas de mal.

Les gardes baissèrent leurs armes et demandèrent eu jeune homme ce qu'il venait faire ici.
Thomas répondit qu'une personne lui avait dit de venir voir cette ville de plus près car il avait peur d'y venir lui même.

Bien, je vois que vos intentions ne sont pas mauvaises vous pouvez entrer. Répondit un militaire.
Thomas poussa la porte et entra dans la ville toute en papier. Au loin il remarqua un centre commercial dont il s'empressa d'approcher pour allez faire des emplettes.
Le jeune homme entra dans le centre et remarqua deux gardes armés surveillant le caissier ce qui intrigua Thomas mais il n'y prêta pas plus attention.
Sur le mur se trouvait une pancarte où figurait les étages et les objets en vente à l'étage correspondant, il remarqua la phrase : ''Arme à Feu'' au 4ème étage, seulement Thomas n'avait pas un 1€ en poche et il ne savait même pas en quelle monnaie on payait dans ce monde si étrange...

Comment avait il fait pour savoir ?
Comment avait il fait pour savoir que les intentions de Gabriel et Thomas ?
Tel était l'interrogation de Gabriel qui restait sans réponses...
Thomas se dirigeait vers un magasins intitulé "armes à feux"
Gabriel fit un tour dans les rayons, il y avait toutes sortes de bâtons bizarres.
Mais pas de pistolet ou de fusils. Le jeune homme se dirigea vers le comptoir et demanda où se trouvaient les armes.
Le vendeur lui répondit :

"Je vois dans vos pensées que vous n'êtes pas d’ici. Des hommes se sont retranchées dans ce monde car il y avait trop de guerres sur terre.
Ils ont façonnés ce monde avec leurs pensées. Ils n'y ont bien évidemment pas introduits d'armes, pour éviter les conflits.
Dans ce magasins nous ne vendons que des bâtons qui forment des flammes..."

"Mais, alors pourquoi avons nous vus des gardes armés ?" demanda Gabriel

"Les bâtons ont pris la forme de ce qui vous intimide. Nous habitants de ce monde nous vivons dans un brouhaha permanent,
tout ce qui est pensé est entendu par les autres personnes. Il n'y a pas de raison que vous fassiez exception à la règle. "

Alors le vendeur toucha les fronts des deux jeunes hommes. Et Gabriel entendit les pensées de toutes les personnes autour de lui, les pensées du vendeur, de Thomas, ds autres clients.
Ils comprit alors que dans ce monde la vie privée n’existait pas.

Thomas n'en revenait pas de ce qui venait d'entendre, ce monde était constamment sur écoute, il ne pouvait pas penser quelque chose sans se faire entendre par une quelconque personne.
Le jeune homme remercia le vendeur dans sa tête vu qu'il pouvait lire dans ses pensées puis descendit en bas du magasin tout en restant étonné.
A la sortie du magasin Thomas vit encore dans soldats mais cette fois-ci il ne vit pas les armes à feu dans leurs mains puisqu'il ne s'en méfiait plus sachant qu'elles n’existaient pas.

Bonjour.
Thomas étonné se retourna et et vit le jeune homme qu'il avait rencontré dans la forêt avant de venir en ville, ils avaient oublié de retourner le chercher pour lui dire de venir car il ne risquait rien.
J'ai osé venir vous retrouver, il ne faut pas rester ici, suivez-moi, vite !
Le garçon se mit à courir en faisant signe à Gabriel et Thomas de le suivre.
Mais que fais-tu ?! Nous sommes tranquilles ici, nous ne risquons rien ! Tu ne sais pas ce que font les habitants de cette ville la nuit ! Ils tuent les visiteurs ! Des cinglés j'te dis ! Partons vite je connais une issue, nous y serons avant le coucher du soleil.Thomas couru après le jeune homme et lui demanda son prénom, ce sera plus simple pour lui. Jean, il s'appelait Jean.

Un garde de la ville étonné de voir les trois visiteurs courir les interpella. Hého vous ! Que faites vous à courir comme ça ?!
Heu, rien du tout nous allons faire un tour dans un magasin et nous sommes en retard alors nous nous dépêchons au revoir !
Le garde méfiant décida de les suivre discrètement pour les espionner, par chance il n'avait pas penser à lire dans les pensées des trois personnes.

Les trois jeunes hommes arrivèrent devant les portes de la ville mais problème ! Elles sont gardées comme à leur arrivée, ils n'avaient pas penser à cela, ils allaient devoir trouver une autre sortie...
Les égouts ?

Oh non, pas lui pensa Gabriel quand il vit le petit garçon pâlot s'approcher d'eux. Il se souvint alors en entendant la pensée de ce même garçon, que les pensées de tout le monde était audibles. Il espérait ne pas avoir été entendu...

"Les égouts ?"

Mais quelle bonne idée Thomas pensa Gabriel sur un ton sarcastique... Bien sur que des personnes modélisant un monde sur leurs rêves vont y incruster des égouts.

"Si si, il y a des égouts" Répondit le jeune garçon. Décidément, Gabriel ne s'y ferait jamais à cette fichue règle des pensées.

Gabriel emboîta le pas de l'étrange élève. Au bout d'un moment, au croisement d'une rue et au coin d'une maison, il y avait une plaque d'égouts.
Le jeune homme sauta à la suite de Thomas et de Jean dans le long tunnel. Il atterrit dans une eau noire et visqueuse.
Dégoûtant pensa Gabriel... Des torches sur le mur éclairaient leur passage. Elles s'allumaient et s'éteignaient au fur et à mesure qu'ils avançaient.
Soudain Jean s'immobilisa, se retourna et mit son doigt devant sa bouche... Des pleurs se faisaient entendre... Jean sourit au deux garçons et disparut.
Gabriel en avait vraiment marre de ce garçon tout bizarre, habillé en blanc, avec la peau et les yeux blancs et les cheveux blonds clairs.
Voilà qu'il disparaissait une nouvelle fois... Mais cela devenait habituel pour le jeune homme et ce n'était pas le plus inquiétant...
Les pleurs commençaient à se rapprocher...

Bouhouhouhouhou
Les pleurs semblaient se rapprocher, Thomas ne dit pas un mot mais pensait dans sa tête : Qui est là ?
Soudain, une réponse lui apparût dans la pensée de la personne : Je sais ce que vous pensez hihihi !
Figure toi que nous aussi, alors méfie-toi, qui que tu sois...

Dans un élan une ombre apparu et envoya un coup de poing d'une violence que Thomas tomba tout entier dans la flaque de boue mélangée à l'eau.
Sa tête sifflait et il eu du mal à se relever après le coup reçu. Le jeune homme était sur ses gardes pour ne pas s'en reprendre un de plus belle.
Durant quelques centièmes de secondes un claquement de pas se fit entendre en fonçant dans la direction de Gabriel cette fois mais Thomas ne voulait pas le laisser s'approcher rapidement et tandis son bras. L'ombre se pris dedans et vu la rapidité Thomas tourna un tour sur lui même avant de retourner dans sa position normale.

Entendant des gémissements par-terre il se baissa et ramassa le corps en le soulevant au niveau de sa tête, c'était le jeune homme de toute à l'heure.
Qu'est-ce que tu comptais faire ?
J'ai pas le choix, on m'a demandé de vous éliminer, vous ne devez pas sortir de cette ville vivants et je compte bien en finir avec vous !

Gabriel décela dans l'esprit de Jean un éclair de violence, alors sans laisser le temps à quiconque de réagir il lui administra un violent coup de pieds derrière la tête.
Jean était assommé, malgré tout, un rictus était encore présent sur son visage. Ils ne pouvaient pas le laisser là, avec ses pouvoirs magiques il aurait vite fait de les retrouver. Gabriel retourna sa tête de façon à ce qu'il se noie.
Les pleurs continuaient, Gabriel courût en jusqu'au tournant du tunnel, là il vit un fantôme. C'était une fille, elle pleurait. Gabriel ne pouvait pas apercevoir son visage.

"Qui es tu ?" demanda le jeune homme d'un ton pas très rassuré
"Je suis la deuxième créatrice de ce monde, j'ai créé ce monde avec Jean, cependant nostalgique du monde réel j'ai éssayé de le rejoindre mais Jean m'en à empêché et dans sa folie, m'a tué."

Puis la fumée s'évapora. "Attend" cria Gabriel mais c'était trop tard.

Le jeune homme se retourna alors vers son compagnon. Le jeune garçon s'était bien foutu d'eux avec ses histoires de villageois qui tuent les invités.
Soudain Gabriel sentit une sensation bizarre, dans ses pensée il pouvait parcourir le monde...
Après avoir tué le créateur, il l'était devenu lui même. Il devina que son compagnon aussi...

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Revolver, 8 balles

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Tout comme Gabriel Thomas pouvait voir à travers ce monde si étrange et inquiétant...
Il ne fallait pas que les deux amis s'attardent dans ces égouts, Thomas marcha pendant une trentaine de minutes avant de voir une sortie.
Le jeune homme grimpa à l'échelle et sortit la tête doucement de manière à ne pas se faire repérer. Au loin il aperçut un champs de plantation, Thomas voulait voir grâce à son pouvoir ce qui se trouvait là-bas, seulement, le pouvoir ne fonctionnait plus il faut croire qu'après l'avoir utilisé une fois il ne marche plus... Thomas et Gabriel avait gâchés sans le vouloir leur chance de sortie... Ils allaient devoir se débrouiller sans.

Le jeune homme sauta hors de la bouche d'égout et s'approcha d'un pas lent d'arbres en arbres pour avancer en direction du champs.
Quelques centaines de mètres plus loin il vit une sorte de cabane de jardin et un homme en sortir avec une revolver à la main ! Jean leurs avaient fait croire n'importe quoi, il y avait bien des armes à feu dans ce monde, seulement avec Jean n'aurait eu aucune chance de nous vaincre.

Thomas n'osa pas s'approcher du l'homme armé, il avait l'air sou et inconscient de ce qu'il faisait, une chance pour eux.
Après mure réflexion Thomas bougeait d'arbres en arbres puis fût presque contre le monsieur, il l’assomma d'un coups de poing dans la nuque sans le tuer et ramassa son revolver qu'il glissa dans sa poche de pantalon.

Gabriel sortit de l'égout. Il devina que Thomas ne pouvait plus lire dans le monde. C'était bizarre, lui y arrivait encore.
Thomas assomma un homme, Gabriel eu du mal à saisir pourquoi mais le laissa faire. Pendant que Thomas se réjouissait de son butin Gabriel entra dans la maison.
Celle-ci était imprégné d'une répugnante odeur de vin. Une table trônait au milieu de la seule pièce. Le jeune homme y ramassa un carnet de bord.

Jour 35
Depuis que je me suis réfugié au fond de ce trou pour échapper aux moqueries de mes élèves tout va mieux. Cependant il me manque une chose.
Ma passion c'est la chasse depuis tout petit et dans ce monde il n’existe pas d'armes à feux. J'ai comme projet de construire un revolver...

Inutile de lire la suite, Gabriel savait qu'il avait réussi puisque son compagnon était en possession de ce revoler, le revolver, le seul revolver, la seule arme du monde.
Gabriel enfourna le carnet dans la poche arrière de son jeans.
La nuit commençait à tomber, comme il ne connaissaient rien à ce monde, il était donc plus prudent de dormir à l’abri.
Gabriel sortit de la maison et traina le corps du professeur dans la cave, il ne voulait pas que celui-cil les agresses dans leurs sommeil.
Après avoir fermé le verrou à double tour il se coucha sur une paillasse. Dehors, la pluie martelait les vitres. De temps en temps les deux jeunes hommes pouvaient entendre un orage au loin.
Gabriel se lança dans une partie de Doodle Jump avant de sombrer dans un long sommeil...

Alors que Gabriel était en train de s'endormir Thomas s'entraîna à dégainer son revolver de plus en plus vite en à viser en cas de danger.
Vers environ 23h00 le jeune homme se coucha dans une vieille palliasse sur le sol puis s'endormit.

Un fond blanc apparut dans ses yeux et une silhouette au loin lui dit tout bas : Fuyez, vite pendant qu'il en est encore temps, ils vous cherchent...
Thomas se réveilla dans un sursaut et sauta hors de ce qui lui servait de lit et couru vers Gabriel qu'il réveilla en le secouant de toutes ses forces et lui expliqua.

Ils sont là, GO !
La porte explosa en morceaux et une bande de 5 soldats arrivèrent avec des épées étranges.
Thomas saisi Gabriel et sauta par la fenêtre qui se fendit en mille-morceaux, le jeune homme saignait sur le haut de son épaule.
Les soldats étaient désorientés par ce que venait de faire Thomas ce qui les laissa perplexes pendant un court instant.

Les militaires s'approchèrent de Thomas qui sortit son revolver.
Un pas et je vous descend, Ok ?
Les militaires reculèrent ils ne voulaient pas se faire tuer, le jeune homme se mit à courir vers une forêt en forme de montagne.

Les soldats faisaient penser à des guerriers de jeux vidéo. Ils étaient venu sans doute car ils avaient mis le vieux à la cave.
Ils n'étaient donc sûrement tout simplement pas méchants... Mais alors qui était la voix qui les avait prévenus...

Gabriel n'eut pas le temps de réagir que déjà Thomas avait sorti son révolver. Ils sortirent donc pas la porte de derrière en direction des montagnes arborescentes. Des lames d'énergies bleus sifflaient de tout les côtés. Heureusement ils furent vite à l'abri dans la forêt. Au bout de plusieurs minutes de corses, Gabriel trébucha.

Mais ils avaient de la chance, les gardes avaient renoncés à les poursuivre. Il faisait encore nuit et Gabriel n'était pas rassuré à l'idée d'être dans une forêt dans un monde inconnue, la nuit.

Gabriel s'adossa sur un arbre pour reprendre son souffle. Soudain il entendit des bruits, des formes se déplaçaient autour d'eux.

Et d'un coup, un filet leur tomba dessus. Ils ne pouvaient pas s'en sortir, puis d'étranges primates ressemblants aux Ewocks de Star Wars sortirent du feuillage.

Et merde...

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Revolver, 7 balles

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Wha Wha !
Les primats s'approchèrent du filet où se trouvaient les deux compagnons.
Ils devaient être une dizaine ce qui allait compliquer la tâches au deux garçons.

Que voulez-vous ?
Wha Wha !!!
Evidemment les bêtes ne comprenaient pas le langage de Thomas.
Ils attrapèrent le filet et le traînèrent derrière eux en avançant dans la forêt.

Le jeune homme ne voulait pas rester là-dedans il sortit difficilement son revolver et tira une balle dans le plus grand des primats.
Les autres eurent tellement peur qu'ils s’écartèrent et foncèrent dans le centre de la forêt.

Thomas essaya de casser une corde du filet...

Thomas essaya de casser une corde du filet...
Ce qui était malheureusement impossible.
Le primate gisait sur le sol. La vue de son corps était insupportable aux yeux de Gabriel.

"Pourquoi as tu tiré ? La diplomatie, ça ne te dis rien ?" gémit le jeune homme

Ils étaient condamnés a rester dans le filet jusque quelqu'un les trouve. Et ce quelqu'un pouvait être les primates. Et maintenant qu'ils avaient tués un des leur ça allait être difficile de s'entendre...

Après une demi-heure d'attente, Gabriel entendit un bruit. Les primates revenaient, cette fois ils ne tirèrent pas le filet mais l'ouvrirent. Peut être avaient ils senti le remord des deux garçons. Sans laisser le temps à quiconque de réagir Gabriel prit les jambes à son coup.

Ils arrivaient à la lisière de la forêt, le chemin qui restait n'était plus que rocailleux. Le jeune homme s'assit sur une pierre. Alors il parla à son compagnon.

"Écoute, tu a déjà fait un grand nombre de conneries avec cette arme. Sois tu t'en débarrasse, sois à chaque fois que tu voudra l'utiliser tu me demanderas mon accord. Sinon on sera obliger de se séparer, j'ai envie de rentrer dans notre monde, et y rentrer entier et vivant !"

Thomas expliqua que sans cette arme ils seraient peut-être déja mort à l'heure qu'il est et que certes tirer sur le primate n'était peut-être pas la meilleure solution, mais il ne voulait pas se retrouver en morceaux mangé par ces bestioles qui ne savaient même pas parler.
Le jeune homme rangea son arme dans sa poche, s'assit sur un petit rocher et s'adossa contre un arbre puis s'endormit, il était fatigué après ce qui leurs étaient arrivé.

La nuit passait vite, trop vite même, le jour apparaissait déjà dans le ciel. Thomas regarda l'heure sur son portable juste avant que la batterie s'éteigne, il était 8h30 il fallait reprendre la route avant de se faire rattraper par une bestiole quelconque.

Le jeune homme se leva et regarda aux alentours maintenant qu'il faisait jour, au loin il repéra une sorte de maison abandonnée avec des gens étranges qui campais autour comme s'il assiégeaient cette maison, que pouvait-il bien y avoir à l'intérieur, Thomas voulait le découvrir, il se mit en route vers la maison.

Gabriel se releva et shoota dans un caillou. Puis il aperçut les hommes autour de la maison.

"Pose ton gun" lança -t-il d'un ton sarcastique à Thomas.

De la musique reggae semblait provenir de leur camp. Ils étaient donc surement pas entrain de faire un siège.
Bien que Gabriel les interpellait mais ils ne réagissaient pas.
Le jeune homme s'y mit donc en route d'un pas décidé. Mais quand il arriva sur les lieux... Surprise ! Les personnes étaient en cire. Gabriel voulut donc explorer le reste de la maison.
Il vit une table identique a celle de la précédente maison et il y découvrit un carnet.

Journal de bord J-457
Comment ça ce fait, je ne sais pas. Mais il semblerait qu'il y ai un bug dans cette partie du monde : Je ne peux pas créer d’êtres vivants.
De plus une fissure s'est créée, on peut accéder au monde normal sans la procédure habituelle. La procédure habituelle est de sacrifier un humain qui nous tient à cœur pour créer une porte. Ici il y en a une qui s'ouvre toutes les années finissant par 8 (2008, 2018).
Bizarre, je vais essayer de corriger ça.
Jean

Gabriel et Thomas étaient en 2012, il fallait attendre encore 6 ans pour rentrer au monde normal !
Gabriel était traumatisé. Il tourna les pages du carnet et plus aucune fois cette fissure était mentionné.
Il fallait attendre 2018